TUE HAIS PACIFISTE.

je me défoule jamais jamais jamais contre ce qui me soule. Ne jamais avoir de haine, de rage de vaincre, de colère forte...
Être toujours en-dessous de ce que je veux, de ce que j'espère.

Liberta Tu sais qu'il y a un bateau qui mène au pays des rêves Là-bas où il fait chaud, où le ciel n'a pas son pareil Tu sais qu'au bout cette terre Oh oui les gens sèment Des milliers d'graines de joie où pousse ici la haine On m'avait dit p'tit gars Là-bas on t'enlève tes chaînes On te donne une vie Sans t'jeter dans l'arène Comme ici tout petit après neuf mois à peine On te plonge dans une vie où tu perds vite haleine Alors sans hésiter J'ai sauté dans la mer Pour rejoindre ce vaisseau Et voir enfin cette terre Là-bas trop de lumière J'ai dû fermer les yeux Mais rien que les odeurs Remplissaient tous mes vœux Refrain I just wanna be free in this way Just wanna be free in my world Vivere per libertà Vivere nella libertà Alors une petite fille aussi belle que nature Me pris par la main et m'dis suit cette aventure On disait même, oh oui que la mer l'enviait Que la montagne se courbait pour la laisser passer Elle m'emmena au loin avec une douceur sans fin Et ses bouclettes dorées dégageaient ce parfum Qui depuis des années guidait ton chemin, mon chemin, le chemin Refrain Pour arriver enfin à ces rêves d'enfants Qui n'ont pas de limites comme on a maintenant J'ai vu des dauphins nager dans un ciel de coton Où des fleurs volaient caressant l'horizon J'ai vu des arbres pousser remplaçant les gratte-ciel J'ai vu au fond de l'eau une nuée d'hirondelles Refrain

Créer. époustoufler. Choquer. Marquer. Être reconnue.

J'ai envie de me libérer, et c'est ce geste.
Celui-là qui provoquera peut-être un fou rire ou des larmes.
La tondeuse qui glisse. Les mèches qui tombent. La forme qui change. L'apparence qui mue. La minute de nudité plus que sans fringues. L'impression de vous emmerder tous, l'impression d'être moi. Ou pas.

Si j'avais pas peur de vos regards justement.                                         Et du mien.

Conasse de Lauryn HILL. Comment t'as fait pour en arriver là ? Avoir ce grain qui me prend aux tripes et au coeur, malgré cette voix pétée atteindre les notes justes, être sur un fil mais toucher la perfection.
Pourquoi j'ai pas ta voix. Pourquoi quand je chante moi, c'est pas parfait?
Pourquoi ça me stresse autant de jamais faire quelque chose de parfait ?
je fais jamais rien de parfait, y'a toujours un truc qui va pas. Rien que cette phrase, on dirait que j'ai 14 ans.
Faudrait juste que j'arrête de me ranger dans une case toute seule.

Merci Lauryn.

Bordel c'est dur les fins de semaines.
On chiale tellement facilement que ça en devient pathétique. De trouver autant de raisons stupides d'exploser en larmes.
Faudrait peut-être être forte, une fois sur 2 tu veux bien ?
Et si j'avais pas envie.
On veut toujours la vie d'un(e) autre, et parfois on est juste heureux de pas avoir autant d'emmerdes que certains.
Jamais satisfaite de rien, en overglobe, j'suis pas rassasiée et j'voudrais tous les killer.
Pensée du moment / de la minute.

Psyché. Scène psyché. Le salon plongé dans la pénombre. Simplement cette lumière blafarde du pc qui illumine doucement la pièce.
Au-dessus de moi, le plafond, blanc. L'ampoule.
Et dans ce hâle apaisant, le papillon de nuit se débat, cherche peut-être, danse.
Danse avec l'ampoule endormie.
Danse sur les vibrations des orgues graves et profondes de la "Toccata in D Minor" de Bach.

L'écrire pour ne pas l'oublier.

A réaliser. Mais COMMENT ???

- l'idée des têtes.
- l'idée du rêve des éléphants.
- l'idée de ma ville "là-haut".
- l'idée de la femme des sous-bois.
- l'idée du clip réaliste sur l'humain.
- l'idée d'un court métrage farfelus, saturé, explosif et pétillant, voir électrique.
- l'idée de la série photo de la gamine + tripes.
- l'idée du tableau de la femme-poupées sortant de la toile.
- l'idée du court métrage sur la peintre qui n'accepte pas la Mort à cause de la perte des couleurs.
- l'idée des t-shirts.
- l'idée de la "pub" rouge à lèvres.
- l'idée de la forêt fluorescente.

- l'idée de la marquise à plat ventre, qui vise au PSG1.

- l'idée du faune ou satyre, centaure sexy (pub avec numéro rose)

Que j'aille lire les blogs des autres. Les conséquences ne me plaisent pas, il vaut mieux stopper cette curiosité. Parce qu'on se sent d'un coup exactement comme les autres (mais c'est pas ce que tu voulais aussi ?), et leur facilité à écrire vous rend jalouse, d'un coup, vous rabaisse (c'est bête) et vous enterre. Vous n'êtes plus exclusive, vous n'êtes pas seule à vouloir émouvoir, vous êtes liées à tous ces êtres qui vous désoriginalisent (si, ça doit bien se dire ça. Sinon tant pis, j'impose et c'est dit. Na). Je veux plus non plus, toutes ces images, photos imposées. Toutes ces idées que je n'ai pas eu. Et à cause d'elles, toutes celles qui vont venir, qui auront forcément certaines références de base,... ça viendra pas de moi et ça.. c'est extrêmement/vraiment/trop frustrant.
Je veux. Bordel je VEUX faire du nouveau. Un truc que personne n'aura vu. Je refuse qu'on me dise " ah ça me fait penser à ça tu sais ?"
NON.
Bref.
Comme il dit : OSEF. Puisque le blog est là, cherchez l'originalité en fait.